Wednesday, May 24, 2006

LA LETTRE DU MEDECIN n°349

Il n’y aura pas d’édition de La Lettre du Médecin ces jeudi 25 et vendredi 26 mai 2006. Notre prochaine édition paraîtra le lundi 29 mai.

Le chiffre du jour: le diabète 2 peut être incriminé dans la mort de 225.000 Américains par an

Le 24 mai de cette année-là

1543: décès de Nicolas Copernic
1798: Philippe Pinel, auteur du Traité médico-philosophique sur l’aliénation mentale ou la manie, libère les aliénés de leurs chaînes à l’hôpital Bicêtre
1844: envoi du premier télégramme en morse
1898: naissance de Helen Taussig, cardiologue pédiatrique américaine, première femme professeur à Johns Hopkins. Connue notamment pour l’opération de Blalock-Taussig²²
1899: naissance de l'écrivain Henri Michaux
1883: inauguration du Pont de Brooklyn
1941: naissance de Bob Dylan
1974: décès de Duke Ellington


Le site du jour: Contraception Online
http://www.contraceptiononline.org/

La citation du jour: «Amour: un terme qui n’a pas de sens si on le définit.» John Ralston Saul

Les titres de l’édition


1. La température monte en Allemagne
2. Lettre ouverte dans le Times contre l’appui du NHS aux patamédecines
3. L’héritage du Dr Lee Jong-wook
4. Un panel d’experts britannique en faveur de chambres d’injection pour héroïnomanes
5. Les soins de santé allemands ont à nouveau la fièvre
6. Séquençage du génome humaine: le dernier chromosome déchiffré
7. Un nouveau traitement de la fibrillation auriculaire
8. Problèmes respiratoires et produits de nettoyage
9. Colonoscopie de dépistage chez les sujets très âgés: on se calme! (JAMA)
10. Obésité chez les ados: selon que tu seras riche ou pauvre (JAMA)


1. La température monte en Allemagne

La bureaucratisation croissante et les mesures de contrôle des médecins ont, comme nous l’avons déjà signalé, provoqué une grogne très forte des praticiens allemands. Vendredi dernier, la moitié des cabinets de généralistes étaient fermés, tandis que 20.000 médecins manifestaient à Berlin. D’autre part, le conflit autour des honoraires des médecins des hôpitaux universitaires est en pleine stagnation.


2. Lettre ouverte dans le Times contre l’appui du NHS aux patamédecines

Une série de médecins britanniques de premier plan publient ce jour, dans le Times (http://www.timesonline.co.uk/article/0,,2-2191985.html) une lettre ouverte aux dirigeants du NHS, pour demander que les trusts (unités de gestion locales) du système national de santé ne prennent plus en charge les thérapies n’ayant pas fait la preuve de leur efficacité, comme l’homéopathie ou l’acupuncture. Et ce à l’heure où l’on attend à Genève un discours du prince Charles devant l’Assemblée mondiale de la Santé, en faveur de ces traitements dont il ne cesse de faire la promotion.
La lettre critique notamment deux initiatives, à savoir un guide d’homéopathie pour patients financé par le gouvernement et un rapport diligenté par le prince Charles, suggérant un accès accru aux thérapies alternatives dans le but notamment de faire de vastes économies.

3. L’héritage du Dr Lee Jong-wook

Peu après son arrivée à la tête de l’OMS en 2003, rappelle la BBC, le Dr Lee Jong-wook, mort des suites d’un AVC ce lundi matin, a fait du combat contre le VIH sa priorité absolue. Il a notamment lancé le programme Three by Five. L’intention était de mettre 3 millions de sujets séropositifs dans les parties les plus pauvres du monde sous antirétroviraux avant la fin de 2005. On estime qu’on est loin en-dessous de cet objectif, ce qui a amené les dirigeants de l’OMS à présenter leurs excuses publiques. Mais on s’accorde à ne pas blâmer Lee Jong-wook pour cet échec. «Il n’y a pas de place pour la satisfaction dans la lutte que nous menons contre le VIH. Nous devons maintenir la pression afin que la prévention, le traitement et les soins soient coordonnés et opérationnels», avait écrit Lee Jong-wook dans le dernier discours qu’il aurait dû prononcer lundi après-midi devant la cinquante-neuvième Assemblée mondiale de la Santé.


4. Un panel d’experts britannique en faveur de chambres d’injection pour héroïnomanes

Un panel britannique d’experts indépendants préconise des chambres spéciales où les héroïnomanes pourraient en toute sécurité s’injecter leur produit, rapporte la BBC. Une telle initiative existe déjà en Australie. Ceci réduirait, selon lesdits experts, les risques de contracter diverses pathologies, ainsi que celui d’overdose. Comme on pouvait s’y attendre, le Home Office (ministère de l’Intérieur) prédit, lui, une augmentation des activités des dealers et des crimes liés à la drogue si on ouvrait de telles chambres d’injection.

5. Les soins de santé allemands ont à nouveau la fièvre

Trois ans après une vaste réforme des soins de santé, l’assurance-maladie allemande plonge à nouveau dans le rouge. Après le surplus de 1,7 milliard d’euros en 2005 on irait vers un déficit d’un milliard d’euros environ pour l’année en cours, rapporte l’hebdomadaire allemand Focus. C’est dans ce contexte un peu sombre qu’il faut voir le conflit entre médecins et pouvoirs publics outre-Rhin. «Les médecins allemands sont actuellement en lutte contre le pouvoir fédéral du fait de la mise sous tutelle et sous responsabilité financière de leur activité. Le tour de vis comptable entraîne un reversement des médecins lorsqu'ils dépassent les objectifs fixés. Cette lutte a été la nôtre pendant les dix dernières années et nous avons obtenu la disparition de cette manière de se comporter des pouvoirs publics dans notre pays. Mais cette disparition est toujours précaire et demande de notre part beaucoup d'attention. Par ailleurs, les médecins allemands, essentiellement en tiers-payant, se rendent compte que, par leur système de capitation, 30 % de l'activité qu'ils fournissent ne leur est pas rémunérée. Voilà une pierre dans le jardin de ceux qui voudraient un tiers-payant généralisé qui entraîne de manière évidente la mise sous tutelle du travail du médecin aux bonnes dispositions des caisses», publie à ce sujet le bulletin de l’UNOF (branche généraliste du syndicat médical français CSMF).

6. Séquençage du génome humaine: le dernier chromosome déchiffré

Des chercheurs de l'institut Sanger, en Angleterre, ont réussi à séquencer le dernier chromosome du génome humain, rapporte notamment Libération. Et de préciser que le «chromosome 1» contient près de deux fois plus de gènes que la moyenne des autres chromosomes et représente à lui seul 8% du code génétique de l'homme.


7. Un nouveau traitement de la fibrillation auriculaire

L’administration focale d’acétylcholine dans le noeud auriculo-ventriculaire pourrait représenter une thérapie nouvelle de la fibrillation auriculaire par laquelle le rythme ventriculaire est sous contrôle grâce à l’utilisation d’un système d’administration médicamenteuses implantable, concluent Sigg et al, auteurs d’une étude publiée dans Circulation (2006;113:2383)
(http://circ.ahajournals.org/cgi/content/abstract/113/20/2383?etoc).


8. Problèmes respiratoires et produits de nettoyage

Zock et al ont mené une étude, à paraître dans l’European Respiratory Journal, pour voir si les problèmes d’asthme et de bronchite s’aggravaient chez les nettoyeuses professionnelles, du fait du contact avec divers produits de nettoyage. Ils concluent que certains produits utilisés dans ce contexte peuvent affecter la santé respiratoire des nettoyeuses professionnelles. On ignore toutefois, ajoutent-ils, si leur utilisation non professionnelle dans les maisons peut aussi avoir des répercussions analogues.

9. Colonoscopie de dépistage chez les sujets très âgés: on se calme! (JAMA)

Bien que la prévalence des cancers augmente avec l’âge, la colonoscopie de dépistage chez les personnes très âgées (80 ans et plus) n’aboutit qu’à 15% du gain en espérance de vie obtenu chez des sujets plus jeunes. Il faut donc soigneusement peser le pour et le contre avant de réaliser une colonoscopie de dépistage chez ces patients, concluent Lin et al, auteurs d’une étude publiée ce jour dans le JAMA (2006;295:2357)
(http://jama.ama-assn.org/cgi/content/abstract/295/20/2357?etoc).

10. Obésité chez les ados: selon que tu seras riche ou pauvre (JAMA)

La tendance à l’obésité est accrue chez les jeunes de 15 à 17 ans vivant sous le niveau officiel de pauvreté par rapport aux autres jeunes de cet âge. Ce n’est pas le cas des adolescents de 12 à 14 ans. De plus, concluent Miech et al, auteurs d’une étude publiée dans le JAMA (2006;295:2385)
(http://jama.ama-assn.org/cgi/content/abstract/295/20/2385?etoc), l’inactivité physique, la prise de boissons sucrées et le fait de sauter le petit déjeuner sont des cibles possibles de programmes de prévention à cet égard, notent-ils encore.

Informations supplémentaires à consulter aussi sur le site MediPlanet


1. Les Saoudiens boudent les hôpitaux américains
2. Les recommandations de bonne pratique clinique en cas de responsabilité médicale: une arme ou un bouclier? (texte du KCE)
3. Suicide, le choix des armes
4. Pour l’UNAMEC, la Belgique a manqué le coche de la révolution cardiologique en matière de tuteurs coronaires (Communiqué UNAMEC)


1. Les Saoudiens boudent les hôpitaux américains

Pour un certain nombre d’hôpitaux américains, c’est une catastrophe budgétaire. Un programme qui fonctionnait depuis de longues années et qui amenait les riches Saoudiens se faire soigner dans les hôpitaux américains a été clôturé. Cette décision est une conséquence de la dégradation du climat entre les USA et l’Arabie Saoudite depuis le 11 septembre 2001.


2. Les recommandations de bonne pratique clinique en cas de responsabilité médicale: une arme ou un bouclier? (texte du KCE)

Les recommandations de bonne pratique clinique sont des instruments qui compilent une quantité toujours croissante d’informations médicales. Elles sont éditées par des organismes scientifiques ou parfois par des services publics et apportent une aide à la décision pour les médecins et pour les patients. Au niveau juridique, elles peuvent aussi être employées en cas de procès en responsabilité médicale. Il ressort de l’analyse juridique du Centre fédéral des soins de santé (KCE) que les recommandations de bonne pratique doivent être considérées comme la traduction possible de ce qui constitue un comportement médical adéquat.
Pour mettre en cause la responsabilité d’un médecin dans notre système juridique, le patient doit prouver que celui-ci a commis une erreur. L’utilisation des recommandations de bonne pratique dans ce but est une arme à double tranchant. Si un médecin déroge à une recommandation de bonne pratique, on peut imaginer que sa responsabilité soit mise en cause s’il ne peut pas motiver sa dérogation dans le cas particulier qui est jugé. Les recommandations de bonne pratique peuvent dans pareil cas être utilisées par les patients comme indice de manque de diligence de la part du médecin. Inversement, un médecin pourra invoquer le fait qu’il a suivi correctement une recommandation pour se défendre.
Si des recommandations de bonne pratique sont utilisées pour apprécier juridiquement la diligence d’un médecin, leur poids juridique devrait être égal à leur qualité scientifique. Une recommandation de qualité doit être justifiée scientifiquement, reproductible et applicable, spécifique, flexible et exprimée en langage clair et compréhensible. En outre, sa qualité doit idéalement être confirmée par une validation externe, comme par le CEBAM (Centre Belge d’Evidence-Based Medecine) et elle doit être tenue à jour. Si plusieurs recommandations existent pour une même situation clinique, on pourra ainsi établir une hiérarchie entre elles en fonction de leur qualité.
Le KCE plaide dans son rapport pour que les médecins qui appliquent correctement une recommandation de bonne qualité soient protégés au maximum, en cas de mise en cause de leur responsabilité, du fait qu’ils ont suivi cette recommandation. Les recommandations de bonne pratique peuvent donc être employés comme moyen de défense par les médecins en cas de mise en cause de leur responsabilité.

Le texte intégral de ces recommandations est disponible sur le site internet du KCE : www.centredexpertise.fgov.be (rubrique « publications ») sous la référence KCE reports vol 26B : «Aspects médico-légaux des recommandations de bonne pratique médicale».

(texte intégral du communiqué du Centre fédéral d’expertise des soins de santé, couramment désigné sous son nom flamand de Kenniscentrum)

3. Suicide, le choix des armes

Les méthodes choisies par les candidats au suicide varient non seulement selon le sexe des intéressés, mais aussi selon les pays. C’est ce que montre une étude internationale comparative présentée lundi au congrès de l’American Psychiatric Association, à Toronto.
C’est ainsi que les femmes suédoises optent de préférence pour les médicaments, tandis que celles à Taiwan choisissent la pendaison ou les pesticides. Et aux USA, elles se partagent entre l’empoisonnement (surtout overdoses médicamenteuses) et les armes à feu.
Un des constats faits par les auteurs est que jusqu’à 44 ans, les taux de suicide sont similaires dans les trois pays sus-mentionnés. Après on note un pic entre 45 et 64 ans aux USA et en Suède, avec une diminution ensuite, alors que les taux de suicide commencent à grimper à partir de 65 ans à Taiwan.


4. Pour l’UNAMEC, la Belgique a manqué le coche de la révolution cardiologique en matière de tuteurs coronaires (Communiqué UNAMEC)

Du 16 au 19 mai s’est tenu à Paris un congrès cardiologique digne d’intérêt. Un des thèmes qui y a été présenté, est le succès grandissant de la nouvelle génération de tuteurs coronaires, appelés les Drug Eluting Stents. Médecins et chercheurs du monde entier pourront échanger leurs connaissances et expériences sur ce nouveau type de tuteur qui représente indiscutablement une avancée thérapeutique majeure dans le traitement de patients à problèmes coronaires.

Drug Eluting Stents, une avancée thérapeutique

Un Drug Eluting Stent (DES) est une petite prothèse constituée d’un fil métallique enrobé d’une substance médicamenteuse qui diffuse progressivement une substance active qui évite la formation de tissus cicatriciel. Le tuteur ouvre le vaisseau bouché et le maintient ensuite ouvert évitant ainsi une resténose (le vaisseau qui se rebouche) après la procédure. Les données scientifiques disponibles aujourd’hui démontrent en effet que, grâce à l’utilisation de ce type de tuteurs, une baisse sensible de resténose a pu être enregistrée, raison pour laquelle l’utilisation de cette nouvelle génération de tuteurs est dans la plupart des cas recommandée.
Grâce à cette nouvelle technologie, cette intervention est limitée dans le temps et ne nécessite pas une longue hospitalisation. Ceci permet en général aux patients de reprendre très rapidement leurs activités professionnelles et sociales dans les meilleures conditions et de mener une vie normale.
Par conséquent, les avantages importants de cette nouvelle génération de tuteurs (DES) font définitivement partie de l’arsenal thérapeutique dont dispose la cardiologie contemporaine.

Le patient belge privé des meilleurs soins disponibles

A l’occasion du congrès EuroPCR, qui se tient dans quelques jours à Paris, UNAMEC, l’Association professionnelle des fabricants, importateurs et distributeurs de dispositifs médicaux, attire une nouvelle fois l’attention sur le fait que la Belgique risque de complètement rater le coche.
En effet, en Belgique, à cause du système de remboursement limité, le placement d’un tuteur DES constitue plutôt l’exception que la règle. Ceci signifie que le patient Belge n’a pas accès aux moyens thérapeutiques les plus performants et est défavorisé par rapport aux patients d’autres pays européens où les tuteurs DES sont accessibles à un groupe plus large de patients.
Il y a à peu près un an, les tuteurs ont pu profiter pendant un moment de l’attention des responsables politiques, lorsque l’on a appris que le Premier Ministre, suite à des problèmes cardiaques, a bénéficié du placement d’un tuteur DES. Quelques jours après l’intervention, le Premier Ministre a repris le travail et est la “preuve vivante” de l’importance des tuteurs DES dans le traitement de patients présentant des problèmes coronaires.
Celui qui a alors espéré que tout patient présentant cette pathologie pourrait désormais avoir accès plus facilement aux tuteurs DES, s’est trompé. En réalité, cette nouvelle génération de tuteurs n’est toujours pas accessible à approximativement 23.000 patients, qui du point de vue médical, devraient pouvoir être traités avec des tuteurs DES.
Actuellement, en Belgique, les patients diabétiques, considérés comme un groupe à risque, sont les seuls à pouvoir bénéficier d’un remboursement suffisant lors du placement d’un Drug Eluting Stent. Ailleurs en Europe, le groupe à risque est défini de façon beaucoup plus large. La Belgique a, à un pays près, le plus faible taux de pénétration de cette nouvelle technologie en Europe.
Les chiffres illustrent indiscutablement ce problème éthique. En effet, la Belgique a un taux de pénétration de 30%, l’Allemagne 39%, la France 52%, les Pays-Bas 65%, l’Espagne 67%, le Royaume Uni 70%, l’Autriche 80% et la Suisse pas moins de 86%. La moyenne européenne est de 52 %. (*)
UNAMEC lance un appel à tous les responsables politiques belges à élargir d’urgence le remboursement des tuteurs DES à tous les patients concernés par ce type d’implantation. Tous les patients cardiaques belges ont, sans aucun doute, droit à un accès aux thérapies disponibles les plus efficaces.
Unamec est l’Association professionnelle des fabricants, importateurs et distributeurs de dispositifs médicaux reconnue qui regroupe et représente les entreprises qui produisent et distribuent des dispositifs médicaux, dont font partie les entreprises qui ont développé et qui produisent notamment les tuteurs coronaires.



Paru au Moniteur du 23 mai 2006
Arrêté royal modifiant l'arrêté royal du 25 avril 2002 relatif à la fixation et à la liquidation du budget des moyens financiers des hôpitaux (p. 26326)
Arrêté royal modifiant l'arrêté royal du 3 juillet 1996 portant exécution de la loi relative à l'assurance obligatoire soins de santé et indemnités, coordonnée le 14 juillet 1994 (p. 26211)
Arrêté royal modifiant l'arrêté royal du 15 juillet 2002 portant exécution du Chapitre IIIbis du Titre III de la loi relative à l'assurance obligatoire soins de santé et indemnités, coordonnée le 14 juillet 1994 (p. 26213)
Commission communautaire française de la Région de Bruxelles-Capitale:Décret portant assentiment à l'accord de coopération du 2 septembre 2002 entre l'Etat fédéral, les Communautés, la Commission communautaire commune, la Commission communautaire française et les Régions pour une politique de drogues globale et intégrée (p. 26224)
Commission communautaire française de la Région de Bruxelles-Capitale: Décret portant assentiment à l'accord de coopération entre l'Etat fédéral, la Communauté flamande, la Région flamande, la Communauté française, la Région wallonne, la Communauté germanophone, la Région de Bruxelles-Capitale, la Commission communautaire commune et la Commission communautaire française, portant création d'une Commission nationale pour les droits de l'enfant, conclu à Bruxelles, le 19 septembre 2005 (p. 26227)
Arrêté royal modifiant l'arrêté royal du 16 février 1987 portant nomination du président, du vice-président et des membres de la Commission paritaire nationale médecins-hôpitaux (p. 26229)
Personnel. Nomination (p. 26229)
Personnel. Nomination (p. 26230)
Personnel. Nomination (p. 26230)

0 Comments:

Post a Comment

<< Home